Comment développer le vélo dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ?

Selon le Cerema, les quartiers politique de la ville (QPV) se trouvent isolés, pour près de 90% d’entre-eux, par au moins une coupure linéaire.

Dans ces quartiers où l’usage du vélo reste faible (1,9% en 2018 contre 2,8% dans la France entière), les marges de progression sont considérables… Élaboré par le Club des Villes & Territoires Cyclables et Marchables, le dossier Développer le vélo dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) propose des pistes et livre des exemples de collectivités engagées sur des politiques spécifiques en faveur des mobilités douces.

 

Mobilités prioritaires pour quartiers prioritaires

Les territoires mettent en exergue quatre leviers principaux à actionner afin de développer le recours au vélo : les aménagements cyclables sécurisés, le stationnement sécurisé, les aides à la location et à l’acquisition d’un vélo, le développement de l’apprentissage du vélo. Des freins importants subsistent alors que la distance parcourue par les habitants reste inférieure à celle des autres quartiers, à durée de déplacement sensiblement équivalente. Identifiés par un revenu par habitant inférieur à 11 250€ par an, quelque 1 514 quartiers situés dans 859 communes bénéficient de la politique de la ville.

 

Un enjeu pour les territoires, une étude pour mieux les connaître 

Les déplacements constituent un enjeu pour ces quartiers alors que peu de données sont disponibles. Le Club a pris l’initiative de réaliser une vaste étude afin d’identifier les freins à la mobilité des habitants des QPV et souligner le lien fort entre la mobilité et l’emploi. Ce dossier constitue un premier éclairage avant l’édition du guide à l’automne prochain. L’initiative est également soutenue par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et l’Agence de la transition écologique (ADEME).

 

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