Vingt-quatre heures dans un agenda présidentiel, ce n’est pas rien. Emmanuel Macron les a consacrées, lundi 13 et mardi 14 novembre, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Tourcoing et Roubaix, dans le Nord, aux banlieues déshéritées. Il a dialogué longuement avec élus, habitants, responsables d’associations, de services publics ou d’entreprises et a décrété la « mobilisation générale » en faveur de ces territoires oubliés de la République. Pour le Président, « œuvrer pour une économie plus forte, c’est œuvrer d’abord et avant tout pour ceux qui sont le plus en difficulté. Il n’y a pas de politique sociale qui tienne » sans réussite économique, a-t-il martelé. De même, en dépit de la colère qu’elle a pu susciter, il a justifié la réduction à 200 000 du nombre d’emplois aidés, « ces contrats à la petite semaine » et « sans avenir », au profit d’une politique volontariste en faveur de l’apprentissage.
Pour en savoir plus : Le Monde – du 15 novembre 2017
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