Les diplômés de banlieue face au « mur » de l’emploi

Pour remédier à l’« hérésie économique » de l’entre-soi dans l’entreprise, certaines sociétés revoient leur mode de recrutement.
Les statistiques sont implacables : le rapport de l’Observatoire national de la politique de la ville publié en 2016 a révélé que le taux de chômage des diplômés des quartiers, ayant un bac + 2 et plus, est presque trois fois supérieur à la moyenne nationale. « Un diplômé bac + 5 de plus de 30 ans a 22 % de chances de moins d’occuper un emploi de cadre lorsqu’il est issu des quartiers prioritaires », insiste le rapport, soulignant « l’effet quartier ». Pour l’Institut national d’études démographiques (INED), l’écart s’accroît.
Pour en savoir plus : Le Monde – du 04 janvier 2018
Voir aussi l’édito du Mondedu 05 janvier 2018 Discriminations des jeunes des quartiers populaires : des murs à abattre

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