Quand le portrait de famille devient celui de l’intégration en France

“ La France des Belhoumi ”, raconte le destin social d’une famille algérienne immigrée. Une fresque sociologique qui interroge aussi le rôle de l’école, de la politique et de la religion. La famille Belhoumi ne s’appelle pas vraiment Belhoumi. Cela fait partie du contrat passé entre le sociologue, l’enquêteur, Stéphane Beaud et ses « sujets », Samira et Leïla, rencontrées en 2012 lors d’une conférence. Aînées d’une fratrie de huit enfants (cinq filles et trois garçons) dont les parents ont émigré en France à la fin des années 70, elles sont cadres infirmière et assistante sociale et s’intéressent tout de suite aux travaux de celui qui deviendra l’auteur de leur histoire. Jusqu’en 2017, Stéphane Beaud va rencontrer tour à tour les enfants de la famille mais également leurs parents, il va échanger aussi avec presque tous (les deux sœurs aînées restant les moteurs du travail avec le sociologue) de façon plus ou moins régulière par mail et SMS et convenir que cette enquête deviendra un livre.

Pour en savoir plus : La Nouvelle République – du 15 septembre 2018

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