Plan Borloo pour les banlieues : l’espoir renaît dans les quartiers

Chacune de ses apparitions est annoncée, acclamée, louée. Les maires et les associatifs de banlieue ne jurent que par lui. « Ce n’est pas compliqué, Jean-Louis Borloo, c’est Dieu », résume François Pupponi, député (PS) du Val-d’Oise et ex-maire de Sarcelles. Cela fait huit mois que l’ancien ministre de la ville de Jacques Chirac – entre 2002 et 2004 – et le père de la rénovation urbaine – 48 milliards d’euros en quinze ans – a repris du service à la demande des acteurs de terrain. Désemparés après l’annonce, l’été dernier, des coupes budgétaires puis celle du gel des emplois aidés, ils se sont rassemblés pour faire entendre leur voix – et leur colère – lors de la première édition des Etats généraux de la politique de la ville, mi-octobre. Un mouvement baptisé l’« appel de Grigny ». A chaque étape de cette mobilisation inédite, aux petites réunions comme aux grands rassemblements, Jean-Louis Borloo, 67 ans, était présent, entrant en scène discrètement, sans jamais se presser, la veste jetée sur l’épaule ou suspendue au bout de deux doigts, balayant le sol au passage. « Je suis là pour donner un petit coup de main si je peux, c‘est tout », leur martelait-il.
Pour en savoir plus : Le Monde – du 06 avril 2018

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