Le Cese propose sa vision pour le développement de la pratique sportive

Développement des infrastructures, financement de la pratique, féminisation… dans son avis intitulé « L’accès du plus grand nombre à la pratique d’activités physiques et sportives », adopté le 10 juillet en séance plénière par 163 voix pour et 4 abstentions, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) fait feu de tout bois pour encourager les initiatives de proximité en faveur du sport tout en impliquant davantage les territoires. Cet avis fait suite à une saisine de gouvernement datant de mars dernier. Il a été rapporté par Muriel Hurtis, ancienne athlète de haut niveau, et Françoise Sauvageot. L’avis du Cese met d’abord en évidence les points noirs de la pratique sportive en France. Si le pays compte 270.000 équipements sportifs recensés en 2016, des territoires connaissent des « situations de carence », comme les quartiers prioritaires de la ville (QPV) ou les territoires ruraux. Des écarts de pratique sont également à déplorer. Alors que 34 millions de Français, notamment les plus jeunes, déclarent pratiquer une activité physique et sportive (APS) au moins une fois par semaine, on assiste à de « nombreuses ruptures » : à l’adolescence, à l’entrée dans l’enseignement supérieur, pendant les années d’activité professionnelle ou encore à la naissance du premier enfant chez les femmes. Les femmes qui, par ailleurs, sont un peu moins nombreuses que les hommes (45% contre 50%) à déclarer avoir pratiqué une APS au cours des douze derniers mois. En outre, des inégalités sociales perdurent dans la pratique, notamment en défaveur des personnes les moins qualifiées et des foyers les plus modestes.
Pour en savoir plus : La Caisse des dépôts – du 16 juillet 2018

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